12 Juillet 2015
En reproduisant le processus créatif mis en chantier pour les (petites) calligraphies aléatoires (voir article Jeu jubilatoire), on peut aussi s'attaquer à de plus grands formats.
Personnellement il est rare que je m'y arrête directement. J'ai plutôt tendance à poser une ambiance en deux minutes au moyen de quelques gestes décidés, puis à peaufiner des détails par dessus le premier jet, jusqu'à obtention d'une harmonie qui me plaise.
Quand j'ai plaisir à faire des petits ronds... je récidive dans les petits ronds.
Sans poinçonner les lilas, je m'absorbe dans le geste pictural (je pouffe) et il peut se passer quelques heures avant que je revienne... au quotidien.
Les petits ronds comme méditation.
On a toujours besoin de petits pois chez soi (seuls les plus vieux d'entre vous comprendrons, je fais référence à une très ancienne plaisanterie familiale).
Parfois aussi, je n'ai rien à ajouter.
Parfois je souligne les formes en blanc.
Le blanc n'est pas le vide, loin de là.
C'est du plein reposant, ce qui est très différent.
Ou pas.
Encore un exemple de contours blancs.
D'ailleurs, si ma mémoire est bonne, c'est le même jour que le précédent (l'oiseau).
Vulve géante ou île sur un fleuve encore bleu ? Disons que je l'ai appelé Orénoque, parce que le mot me plait et qu'il sonne un peu comme "sinoque"...
A ce petit jeu, un objet étrange sort parfois du papier :